Buenos Aires, 31 mai 2010, je suis invitée à faire une installation dans les locaux désaffectés d’un ancien sanatorium qui sera démoli pour faire place au centre culturel d’Espagne. Le matin j’apprends la mort de la plasticienne Louise Bourgeois. Ses immenses araignées me viennent en tête. A partir des restes d’un tapis qui pendouillaient à une des fenêtres j’ai tissé une toile.
J’ai toujours éprouvé une fascination pour l’aiguille et son pouvoir magique.
Louise Bourgeois